
L’Égypte et AMEA POWER s’allient pour lancer les premières stations de stockage d’énergie indépendantes
Dans une initiative sans précédent visant à renforcer la stabilité du réseau électrique et à optimiser l’utilisation des énergies renouvelables, le Dr Mahmoud Essmat, ministre égyptien de l’Électricité et des Énergies renouvelables, a rencontré Cheikh Hussein Al Nowais, président de la société émiratie AMEA POWER, afin de discuter de l’expansion des investissements de l’entreprise en Égypte, notamment dans le domaine du stockage d’énergie par batteries et de la mise en place des premières stations de stockage indépendantes du pays.
La rencontre, qui s’est tenue au siège du ministère dans la nouvelle capitale administrative, a porté sur la réalisation de deux projets de stockage d’énergie d’une capacité totale de 1 500 MWh, situés dans les gouvernorats d’Assouan et de la mer Rouge. Il s’agira des premières stations de stockage indépendantes connectées au réseau électrique national, destinées à soutenir la stabilité de l’alimentation en période de pointe et à maximiser l’exploitation des sources d’énergie renouvelable.
Le ministre a également passé en revue l’avancement du projet solaire Abydos 2 (1 000 MW) et de sa station de stockage associée (600 MWh), ainsi que du projet éolien Amont 2 (500 MW) à Ras Shokeir.
Dr Essmat a souligné que l’intégration de systèmes de stockage par batteries représente un tournant majeur pour le secteur électrique égyptien, annonçant la mise en service prochaine d’une station de stockage de 300 MWh à Assouan, réalisée par AMEA POWER, et confirmant la poursuite des investissements dans des stations de stockage indépendantes dans le cadre du renforcement du réseau.
Il a également insisté sur l’importance des partenariats avec le secteur privé dans la mise en œuvre de la stratégie nationale de l’énergie, saluant l’engagement d’AMEA POWER à respecter les calendriers de réalisation. Cette collaboration devrait favoriser de futurs projets communs et contribuer aux objectifs de l’Égypte, qui vise à porter la part des énergies propres à 42 % d’ici 2030 et à 65 % d’ici 2040.
Source : ameapower.com
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